La bête sauvage [Yetus, Shura R, Jesenough]

Ordre de jeu : Tour à tour : PNJ 4+Yetus, Shura Rabes, Jesenough (pas d'ordre prédéfini parmi les joueurs)
Temps de la quête : Non défini

Vous arrivez tous les uns après les autres dans une taverne. Là où votre commanditaire vous a donné rendez vous...3 Humains venant d'horizons diverses et un géant qui rentre difficilement. De plus les autres remarquent qu'il est aveugle. Assurément pas le couteau le plus aiguisé du tiroir.

Peu de temps après, un homme de petite taille entre dans la taverne, habillé simplement et les mains sales et calleuses...Il se présente:
-Je suis Aman, celui qui vous a recruté. Je vous explique brièvement. Depuis quelques mois, une bête terrorise les bergers de la région. Les animaux disparaissent les uns après les autres. Quand on est chanceux, on peut retrouver les carcasses des bêtes entièrement dévorées. Nous avons tenté d'appeler les autorités, mais elles n'ont rien pu empêcher. Et maintenant, elles parlent de démons...Les gens d'ici ont peur d'aller la chasser, donc j'ai fait appel à des gens de l'extérieur. Tuez cette bête et nous vous en serons entièrement reconnaissant.

Qu'allez vous faire maintenant?
-Vous posez des questions à Aman?
-Vous quittez les lieux pour vous rendre là où a eu lieu les attaques?
-Vous buvez encore un peu?
-Une autre idée?

Je m’étais rendu dans la taverne où mon commanditaire m’avait donné rendez-vous pour m’expliquer le but de ma mission…

Je sentais qu’il y avait beaucoup de monde dans cette taverne mais dire combien serait trop difficile pour moi. Ce qui est sûr c’est que beaucoup me dévisageait car je sentais beaucoup de regards se posaient sur moi.

Tout à coup un homme commença à parler :

-Je suis Aman, celui qui vous a recruté. Je vous explique brièvement. Depuis quelques mois, une bête terrorise les bergers de la région. Les animaux […] les uns après les autres. Quand on est chanceux, on peut retrouver les carcasses des bêtes entièrement dévorées. Nous avons tenté d'appeler les autorités, mais elles n'ont rien pu empêcher. Et maintenant, elles parlent […] ont peur d'aller la chasser, donc j'ai fait appel à des gens de l'extérieur. Tuez cette bête et nous vous en serons entièrement reconnaissant.

C’était sûrement l’homme qui m’avait convoqué qui venait de parler mais soit il chuchotait, soit il est tout petit car je n’avais pas tout entendu de ce qu’il m’avait raconté. Donc plutôt que de partir sans rien avoir compris j’ai préféré me faire expliquer les choses :

Aman, peux tu parler plus fort car j’ai du mal à t’entendre et je n’aime pas ça et quand j’aime pas quelque chose, je m’énerve. Sinon est ce que quelqu’un a déjà vu cette bête dont tu nous parles ?

J’attendais plus de précision de sa part avant d’agir…

*Et bien, pensais-je alors que je me rendais sur le lieu de rendez vous qu'on m'avait fixé, quatre chasseurs pour attraper une seule bête?? J'espère bien que j'aurai l'occasion de m'amuser car je déteste plus que tout perdre mon temps...*

Je me rapprochais en trainant les pieds et je voyais ceux qui allaient être mes "compagnons" de route. Celui qui attirait le plus l'attention, sans aucun doute, était un géant qui en plus de ne pas être discret, défaut imposé par sa condition, est aveugle...Et bien, je ne serai pas étonné de voir arrivé un ane mutilé pour compléter l'équipe !!

Par chance pour moi, la rencontre a lieu près de ma Perse natale, j'évolue donc sur mon territoire. En entrant dans la taverne, je suis comme à mon habitude, c'est-à-dire que je me tiens en retrait, le dos appuyé comme un mur tandis qu'un petit homme entre et prend la parole. Notre commanditaire s'appelle donc Aman. Ce qu'il nous raconte n'a rien de bien surprenant...une bête dont on ne sait rien et qui décime les élevages. Rien de très folichon jusque là.

Quand Aman nous parla du recours aux autorités pour régler cette malheureuse affaire, je ne pus réprimer un rictus...Dans toutes les situations, ce sont des incapables. Heureusement pour lui que moi, Shura Rabes, j'ai lu son annonce et me suis porté volontaire !

Au bout d'un moment, le géant, dont je ne connais toujours pas le nom prit la parole:

Aman, peux tu parler plus fort car j’ai du mal à t’entendre et je n’aime pas ça et quand j’aime pas quelque chose, je m’énerve. Sinon est ce que quelqu’un a déjà vu cette bête dont tu nous parles ?

Hoho un téméraire malgré son handicap, il m'a l'air d'être un très bon coéquipier. Je ne pus m'empêcher de donner mon avis:

T'as rien raté, il n'a rien dit de passionant pour l'instant. Je me demande bien comment nous pourrions partir à la chasse avec si peu d'informations. Dis nous vraiment TOUT ce que tu sais. Tu n'es pas en position de nous refuser ça Aman !

Après mon discours, je vis Aman qui se raclait la gorge comme s'il avait quelque chose à cacher.

Ah oui, et quand nous aurons rempli cette mission, car cela ne fait aucun doute pour moi, je te préviens que je veux récupérer la carcasse de cette proie. Plaisir personnel ou véritable intérêt, tu ne le sauras pas !

Arrivant à l'auberge indiquée par le "client", je me mettais à me rappeller mes douces années ou j'étais encore un grand officier craint et respecté, tandis que maintenant je m'en allais chasser un animal, surement un loup ou autre prédateurs qui effraient ces pleutres de villageois. A Spartes, l'on aurait jamais quémander l'aide d'inconnus pour régler nos problèmes, mais bon, n'est pas spartiate qui veut....

Arrivé à l'auberge, quel ne fut pas mon étonnement lorsque je découvris que :
1) Je n'étais pas seul a avoir été engagé, j'aurais du lire le parchemin plus soignesement.
2) Il y avait un géant!! Il devait faire au moins 3 pieds de haut, mais semblait etre aveugle.

Je m'installais près de mes "compagnons de routes" et écoutais le commanditaire. Celui-ci se prénommait Aman, et voulais que l'on chasse une bete comme il était écrit; rien de surprenant donc. Le géant intervint, mais ce qui attira davantage mon attention ce fut l'intervention d'un autre homme, surement perse ou d'une peuplade analogue; c'est bien ma veine pensais-je moi qui deteste les perses, mais bon celui-la semblait différent, il avait ce regard, que je n'avais vu qu'à Sparte ou que très rarement sur les champs de batailles, celui d'un guerrier qui ne craint ni la mort ni de l'apporter.
En fait il voulait la carcasse de l'animal....Je devins suspicieux et me posais des questions, cet animal aurait-il des crocs ou un pellage recherché? Cela méritait bien une intervention :

Attends, si NOUS tuons cette bete, sa carcasse est à NOUS. Il est hors de question que tu en tires un bon prix sans nous en faire profité! A moins, que tu ne nous l'achetes dès maintenant?

Aman semblait étonné de voir autant de conflit entre ses chasseurs.
Un géant aveugle mais malpoli
Deux humains qui se battaient pour la carcasse d'un animal qu'ils n'avaient pas encore trouvé..et un qui ne disait pas mot...
Il semblait soucieux...il réfléchissait pour savoir si il ne devait pas arrêter les frais maintenant...

Mais il était à court d'options. Ces chasseurs étaient sa dernière chance. Il prit enfin la parole en tapant du poing et haussant la voix, coupant celle des humains qui se disputaient:
-Chasseurs! Chasseurs! Je vous en supplie! Ramenez moi la carcasse de cette bête! Je veux une preuve de sa mort...Faites ce que vous voulez d'elle ensuite...Enfin la créature sévit dans le plateau de Ys, non loin d'ici...Ce sont des paturages en altitude et quelques bergeries y sont situées. Personne n'a jamais vu la bête...donc on ne sait pas à quoi elle ressemble...les corps des animaux disparaissent et parfois on les retrouve dans les gorges du fleuves....Les pouvoirs locaux ne vous aideront pas, les bergers peut être, mais certains ont peur qu'il s'agisse d'un démon en colère...Les gens sont très croyants ici...Maintenant au travail!

Aman quitte la taverne vous laissant seuls tout les 4...

Que faites vous?
-Vous discutez entre vous de la marche à suivre
-Vous décidez d'aller interroger des gens
-Vous allez voir les pouvoirs locaux
-Vous allez à l'endroit où a lieu les attaques
-Autre chose?

Apparemment je n’étais pas le seul chasseur à avoir répondu à l’invitation, puisque deux étaient déjà entrain de se disputer pour ce qu’il allait faire de la carcasse de la bête. Ils parlaient déjà de la vendre. Mais tout le monde sait pourtant qu’il faut pas vendre la peau de l’ours (ou autre bête que ce soit) avant de l’avoir tuer…

Mais notre commanditaire a alors repris la parole, mais de façon audible cette fois-ci…

-Chasseurs! Chasseurs! Je vous en supplie! Ramenez moi la carcasse de cette bête! Je veux une preuve de sa mort...Faites ce que vous voulez d'elle ensuite...Enfin la créature sévit dans le plateau de Ys, non loin d'ici...Ce sont des pâturages en altitude et quelques bergeries y sont situées. Personne n'a jamais vu la bête...donc on ne sait pas à quoi elle ressemble...les corps des animaux disparaissent et parfois on les retrouve dans les gorges du fleuves....Les pouvoirs locaux ne vous aideront pas, les bergers peut être, mais certains ont peur qu'il s'agisse d'un démon en colère...Les gens sont très croyants ici...Maintenant au travail!

Et bien voila quand il veut, il peut nous donner des indications…
Plus personne ne parlait, donc en temps que plus grand il était de mon ressort de guider la troupe, puis de la semer un peu plus tard…

Bon je ne sais pas vous, mais moi j’ai besoin de me dégourdir les jambes car je suis un peu courbaturé ici…Pas de temps à perdre, une bête nous attend

Sur ces mots je quittais la taverne d’un pas décidé, en espérant que quelqu’un me suive…

Aman nous avait donné une ou deux précisions de plus suite à ma remarque tandis qu'un humain commençait déjà à me chercher des noises en parlant de vendre la carcasse...damné, s'il savait.

Aman nous quitta ensuite afin de s'occuper de ce qui restait de son élevage, toujours dans la crainte de compter de nouvelles disparitions depuis son départ.

Une nouvelle fois, le géant fut le premier à prendre la parole, enfin il avait compris ce qu'il se disait cette fois:
Bon je ne sais pas vous, mais moi j’ai besoin de me dégourdir les jambes car je suis un peu courbaturé ici…Pas de temps à perdre, une bête nous attend

C'est sur, c'est évidemment ce qu'il fallait faire. Je ne connais rien de mes coéquipiers ni de leur manière de chasser et traquer mais cela ne peut se voir que sur le terrain. Une fois que le géant sortit de la taverne (difficilement mais il sortit tout de même), ce fut à mon tour de m'adresser à mes "camarades".

Et bien il a raison, je vois pas ce que nous pourrions y gagner à rester ici et parler. Nous ne savons rien de cette créature, ni comment elle attaque, ni à quoi elle ressemble.
Mais cette histoire me passionne quand même car ça fait longtemps qu'on en parle en Perse mais j'étais trop occupé pour venir dans ce coin.
Alors désolé pour vous, mais je suis impatient de voir ce que je dois affronter. Si vous voulez me suivre, je serai votre guide vers le plateau d'Ys même si la route n'a jamais été très sure par ici. J'espère que vous n'avez pas peur !
Allez, venez si vous êtes dignes d'être des chasseurs.

A ces mots, je partis dans un rire incontrolé et démentiel alors que je quittai cette petite hutte pour rejoindre le géant. Nous commençâmes alors à prendre quelques mètres d'avance.

Alors mon grand, on se met en route? Au fait, tu t'appelles comment?

Aman reprit la parole et nous enjoint de commencer les recherches,
tandis que le perse laissait toujours planer le mysthére quant à
l'utilisation de la carcasse.... Enfin bon de toute façon, le client
voulait la voir donc ça pouvait attendre, on verra ça en temps voulus
me disais-je.

Le géant partis le premier, espérant guider la "troupe" peut etre, je
trouvais cela plutot drole que ce fut un aveugle qui me guide, mais bon
il fut vite rattrappé par le perse, celui-ci l'ayant sous-entendu, qui lanca une petite provocation...

J'espére que vous n'avez pas peur.

Et il se mit à rire...Devait il etre fou pour manquer de respect à
d'autre combatants, alors qu'il ne connaissait rien d'eux, voilà qui
conforta mon opinion des perses; mais quoi qu'on en dise nous étions
très proche des terres de ceux-ci et il devait donc connaitre le
terrain, en tout cas bien mieux que moi, il fallait donc que je prennes
sur moi. Mon exil m'a rendu moins fier me disais-je ensuite
intérieurement, il y a de cela quelques années j'aurais défié un tel
impudent, mais bon j'arrive à tempérer mes ardeurs, c'est un signe de
sagesse avenir espérais-je; si seulement j'en avais été capable plus
tot....

Rattrapant Aman, je lui posais une question juste avant de m'en aller :

Si nous capturons le bete vivante, la récompense est elle plus élevée?


J'attendais une réponse, pendant que le géant et le perse s'en allaient, Aman devait se presser car le perse pourrait s'avérer d'une aide précieuse en raison de sa connaissance du terrain, et le géant semblait etre d'une force peu commune, n'ayant pas vu d'armes sur lui je me disais surement qu'il devait combattre à mains nues. J'allais devoir les rattrapper. Mais d'abord, ma réponse.

Aman regarda Jesenough d'un air incrédule:
-Que voulez vous que je fasse de cette bête? Tuez la, et tues la bien pour être sûr qu'elle ne revienne jamais! Et ramenez moi sa tête, je suis curieux de savoir à quoi ressemble la chose qui terrorise la région depuis tout ce temps!

Puis vous rejoignez le groupe, qui n'est pas allé très loin, puisque le géant se retrouvait en face d'un mur...quand un aveugle veut mener le groupe...

Vous avez cependant décider d'aller sur le plateau d'Ys pour enquêter....Il vous faut suivre une route sinueuse à flanc de colline pour y arriver. Le temps se refroidit peu à peu et la nuit va bientôt tomber.

Lorsque vous arrivez sur le plateau, vous êtes frappé par la beauté de celui-ci. Des paturages à perte de vue, entre les montagnes et les précipices...

Vous voyez un refuge, peut être habité par des bergers pour la saison au loin, car vous y voyez de la lumière et de la fumée s'échapper de la cheminée...des bêtes semblent dormir non loin de là...

Que décidez vous?
-Vous allez passer la nuit dans le refuge
-Vous préférez passer la nuit dehors, peut être que la bête rode...
-Une autre idée en tête?

On partait dans un long périple vers le plateau d’Ys. C’était un parcours sinueux à travers les collines mais ça valait le coup d’œil car on se retrouvait devant de verts pâturages coincés entre les collines et les précipices.[Edit PNJ: quelle vue pour un aveugle!]je sens la beauté des choses

Au fond on voyait une auberge où il me semblait qu’il y avait du monde car une fumée sortait de la cheminée.[Edit PNJ: tu vois pas mal de chose pour un aveugle!]c'est l'odeur de la fumée qui m'a permis de dire ça

La nuit commençait à tomber donc il fallait que l’on se pose dans le coin pour profiter d’un repos bien mérité.

Pour moi pas de questions à me poser car l’auberge était trop petite pour pouvoir m’y installer donc je trouvais un coin coincée entre les buissons pour me poser et me reposer

Bon je sais pas ce que vous faites mais moi je resterais ici. Avec mes poils j’aurais pas de problème de froid et je serais bien tranquille. Passez une bonne soirée et à demain pour la chasse

J’espérais pouvoir passer une bonne nuit réparatrice…

Après avoir suivis notre guide, le géant AVEUGLE, celui-ci nous signala qu'il apercevait au loins une auberge, surement habitée car sa taille dévelloppée, lui permettait d'entrevoir, là ou nous, petits humains ne voyions qu'une prairie, une cheminé fumer. Nous décidames donc de le suivre aveuglement, et arrivames devant la dites auberge. Celui-ci préféra dormir "à la belle étoile" pour pouvoir observer les constellations, supposais-je; tandis que moi préférais aller dormir dans l'auberge et, poser quelques questions à ses occupants. En pénétran à l'intérieure de celle-ci, je me rendis compte que l'atmosphére de ce lieu était tout sauf hospilaliére, il se dégageait une sorte de malaise bien que ses occupants tentaient de le disimuler. M'approchant de l'aubergiste, je lui demandais une chambre pour la nuit, et également s'il n'avait pas entendu parler d'une béte qui sévissait dans les environs.


EDIT PNJ 1 : Fais attention aux 5 lignes minimum ! / J'ai "corrigé" ça.

[Correctif: Tu n'as pas compris ce qui se passe dans ce type de RP: le PNJ, moi en l'occurence, à son histoire dans la tête et il vous donne vos options, vous réagissez, mais en aucuns cas, vous créez l'histoire comme vous le voulez...Là, tu commences à parler avec un berger puis à inventer un dialogue...ce n'est pas possible...Tu peux me dire que tu PENSES entendre des voix et des ombres mais en aucuns cas que tu VOIES des ombres et ENTENDS des voix...donc je te laisse éditer ça...]

[Edit: Oki, mea culpa, je pensais que je pouvais juste introduire ça, je corrige de suite.]

Je connais trop bien la Perse pour m'arrêter en pleine confiance dans la première auberge venue. C'est pourquoi j'avais choisi de passer une nuit à la belle étoile. De plus, la nuit, c'est le monde de l'ombre, l'ambiance que j'affectionne. Yetus, notre compagnon géant, avait fait le même choix que moi mais pour des raisons...hum...plus matérialistes, tandis que jesenough s'était précipité à l'intérieur de l'auberge, ce n'est pas faute de l'avoir prévenu...s'il a des problèmes, je ne me précipiterai pas pour l'aider, sans avoir de véritable intérêt à faire cela.

Les environs étaient on ne peut plus calme quand j'entendis un bêlement suivi d'un cri venant de la forêt me semblait-il. Je fis quelques mètres avant de m'écrier.

Hola ! Qui est donc là?

Je n'obtins aucune réponse tout en restant plutôt intrigué par les bruits que j'avais entendu. Ce cri ne semblait pas naturel, à tel point que je me demandai s'il avait vraiment existé...

Toutefois, compte tenue de l'obscurité parfaite de la forêt, je décidai de ne pas m'y engager, faisant preuve de prudence plutôt que de temérité. J'avais une mission à mener et comettre une erreur aussi tôt serait surement mal venu...à la fois pour la récompense et l'aventure à vivre.

Je crus entendre de nouveaux cris, plus lointains cette fois-ci mais j'avais décidé de ne pas m'en occuper et j'allais respecter mon propre choix. Le malheureux qui criait ne devait pas aller aussi mal car une fois ses cris passés, le silence environnant était d'or. Serai-je devenu fou?

Idée aussitôt balayée. Je me répétai une nouvelle fois: *Ne penses qu'à cette bête sauvage que tu chasses, rien d'autre n'a d'importance pour l'instant !*. C'est sur ces pensées que je retournai vers l'auberge, toujours sans y entrer, et que je m'installai pour passer la nuit.

Yétus et Shura Rabes:
Vous décidez de rester dehors pour diverses raisons. La nuit est claire, on peut voir distinctement les étoiles(ou les sentir si vous avez des narines de géant). Shura avait cru entendre des cris au loin mais n'en avait fait part à Yetus. Cependant vous ne pouvez pas vous empêcher de penser qu'il y a peut être quelque chose autour de vous...

Que faites vous?
-Vous vous endormez quand même, jusqu'à présent, la bête n'a mangé que des animaux
-Vous voulez faire une reconnaissance du terrain
-Vous préférez rentrer dans le refuge
-Vous ne bougez pas, mais vous restez éveillé
-Une autre idée?

Jesenough:
Vous entrez dans le refuge qui semble encore plus petit à l'intérieur qu'à l'extérieur. Quelques tables, des paillasses sur le sol et un tenancier à la mine patibulaire qui doit s'occuper de la nourriture en majorité, vu le chaudron qui siège à côté de lui. Un feu brûle en dessous de la cuve.

Il doit y avoir au moins 3 autres hommes dans le refuge. Un est à la table, drapé dans un manteau de soie richement brodé. La capuche étant relevé, il est impossible de voir son visage. Il a un bol de ragout devant lui.

Il y a ensuite 2 autres personnes, mais qui sont allongés sur les paillasses, sans aucune considération des autres: en effet, ils ont ramassés toutes les paillasses et s'en servent pour avoir un matelas plus moelleux.

Vous vous approchez du tenancier pour demander une chambre et il vous indique du doigt l'endroit où les 2 hommes dorment:
-vous pouvez dormir là bas, bonne chance dit-il dans un petit rire...Vous pouvez aussi manger, reprit-il pour quelques statères...

Que faites vous?
-Vous lui prenez un repas(5 statères)
-Vous lui demandez des questions à propos de la bête
-Vous lui demandez des questions à propos des visiteurs du refuge
-Vous allez parler à l'homme à la capuche
-Vous allez parler aux 2 hommes pour avoir une paillasse
-Vous avez une meilleure idée?

J’étais complètement à l’aise couché entre des buissons, les bras croisés sur la tête à m’imaginer la beauté que devait être ce ciel étoilé, ou pas d’ailleurs mais ça annoncerait qu’il allait pleuvoir demain…
Il n’y a pas de bruits d’oiseaux nocturnes dans les parages, ni les petites bêtes qui chantent autour de la mer durant l’été, des sortes de petits cris « Gri-gri », et dans ma famille on a décidé de les appeler alors des grillons à cause du bruit qu’ils faisaient.
Mais là il n’y avait pas de bruit et cela annonce souvent la pluie le lendemain…

Il va pleuvoir demain…

Faut bien lancer la discussion pour détendre l’atmosphère même si je sentais une présence qui nous observait (faut que ça serve les grosses narines…).

Je décidais alors de rester immobile en entendant de voir s’il y allait avoir du mouvement….

Après avoir marché toute la journée, j'étais exténué et je me disais qu'un bon repas chaud ne serait pas du luxe. Cependant, l'aubergiste ne me disait rien qui vaille et je n'avais aucune confiance en son ragout. Je préférais donc ne pas y toucher et aller directement me coucher.

Je pense que je vais directement aller me coucher, lui répondis-je.

Je m'en allais donc voir les deux hommes qui avaient pris toutes les paillasses pour leur demander de m'en laisser une.

Messieurs, je suis tout aussi fatigué que vous et aimerait avoir une paillasse pour me reposer. Je vois que vous les avez toutes prises, voulez-vous bien m'en laisser une?

Je me disais qu'un peu de politesse ne pouvait que faire du bien, et puis je n'étais pas venu ici pour me battre mais pour me reposer car la journée de demain aller surement etre très éprouvante. Cependant, l'atmosphere de cette piéce ne m'inspirait aucune confiance, et ce n'étais ni le tenancier ni les autres hommes présents qui tentaient de me faire penser le contraire; j'allais donc devoir ne dormir que d'un oeil, si j'arrivais à obtenir une de ces fichus paillasses.

Une nuit bien claire finalement, mais rien aux alentours, aucun bruit. De mon expérience, cela ne veut rien dire qui vaille.
Yetus, lui, n'avait pas l'air très préoccupé par l'endroit et tout ce qu'il trouvait à dire, c'était de m'avertir qu'il allait pleuvoir le lendemain...

Soit mais je ne me sentais pas rassuré pour autant, non pas que je craigne pour ma vie mais je suis de nature toujours partant au combat et c'est pour cela que je me tenais aux aguets. Je ne patrouillais pas, par feinéantise surtout, sans dormir toutefois, à l'affut du moindre indice de présence extérieur.

Finalement, en proie au doute, je me tournai vers Yetus en lui demandant:

Tu ne ressens pas comme une présence étrange?

Et sur ces mots, j'attrapai la dague qui ne me faisait jamais défaut, au cas où j'aurai besoin de m'en servir.

Yetus, Shura:
Vous restez immobile, seuls vos paroles tranchent avec le silence ambiant...
Yétus, votre infirmité vous a donner en échange une ouïe très developpée, c'est alors que vous percevez que quelque chose est dans les alentours, marchant avec le vent, sans que l'on puisse le sentir...Mais vous êtes affirmatif, il y a bien quelque chose...
Shura, vous scrutez les ténèbres et vos yeux commencent à s'habituer à l'obscurité...Parmi les herbes hautes dansant dans le vent du plateau, vous semblez voir emerger une ombre...grande, petite, vous ne pourriez le dire, tant elle se mouvait rapidement et avec aisance dans la nuit...Mais vous sentez qu'il y a bien quelque chose de mystique en elle...

Que faites vous?
-Vous ne bougez toujours pas, pour attendre que la bête soit plus proche de vous
-Vous préférez au contraire hurler pour lui faire peur, vous n'êtes pas préapré pour un affrontement
-Vous tentez de vous déplacer dans un endroit plus sûr
-Une autre idée?

Jesenough:
Vous demandez aux 2 hommes de vous laisser une paillasse, mais ils font mine de ne pas vous entendre..Devant votre insistance, l'un d'eux vous dit:
-Bouge, si tu ne veux pas te recevoir une bonne tannée...
À ces mots, son complice rit ainsi que le tavernier...l'homme au capuchon est toujours aussi silencieux...

Que faites vous?
-Vous insistez pour avoir une paillasse
-Vous frappez au sol l'homme avant qu'il ne puisse faire quelque chose
-Vous décidez que cela ne vaut pas le coup
-Une autre idée?

L'un des hommes allongé me répondis, il me dit :

-Bouge, si tu ne veux pas te recevoir une bonne tannée...

Là mon sang ne fis qu'un tour, qu'un minable rodeur se comporte de la sorte
envers moi, un ancien officier de la grande Sparte était inadmissible,
et ceux, meme si je fus dechus. Certes mes années d'errances après l'avoir été m'ont rendus plus patient, plus tolérant, et surtout plus sage et donc tempéré, mais elles n'ont pas fait de moi un autre homme!

Ainsi, je me mis à le ruer de coup, n'utilisant pas ma lance puisque je ne voulais pas le tuer; et puis j'avais toute confiance en l'entrainement que je suivis et en ma force. Cela suffirait largement pour en venir à bout pensais-je....

Toute la politesse que j'avais montré s'était évanouie, et à présent je ne pensais plus qu'à une chose, le cogner suffisament fort et suffisament vite pour qu'il fut assomer et que, si son compére eut voulut s'en méler, qu'il se retrouva seul face à moi....

Alors que la nuit était toujours aussi calme et que je discutais avec Yetus, celui-ci me fit soudain signe de me taire en posant son index sur sa bouche. Il me montra ensuite une direction vers laquelle je tournai de suite la tête.

Et là, entre toutes les ombres, je commençais à voir un mouvement, qui n'avait rien de régulier, aucune forme matérielle, comme si c'était le vent qui se déplaçait. C'est surement ça qu'entendait Yetus, lui dont l'ouïe est plus développée que la normale.

Cette étrange découverte me conforta dans l'idée de sortir ma dague, en cas de problème, tandis que plusieurs bruits provenaient de la taverne. Mais ça, nous n'en avions que faire... Ce qui nous intéressait se trouvait devant nous !

Qu'est ce que ça pouvait être cependant? Un démon? Un message des dieux? Ou tout simplement la bête que nous chassons? Il serait prématuré de prétendre que nous sommes prêts pour notre affrontement final !

Néanmoins, de plus en plus intriguez, je me tournai vers Yetus et murmurai, pour ne pas troubler son écoute:

T'en penses quoi? On y va? Je ne peux rien distinguer de concret à travers l'obscurité !!

Alors que l’autre bourricot qui avait décidé de rester avec moi dehors n’arrêtait pas de parler, de tout et de rien. Plus de rien que de tout mais bon on peut pas lui en vouloir car c’est comme qu’on agit quand on a peur, on parle beaucoup….

Mais tout à coup, j’ai senti quelqu’un pourfendre le vent à une vitesse rapide. Je demandais à mon coéquipier de se taire du geste de l’index car j’aurais pu le faire d’une bonne baffe mais ça n’aurait pas été approprié…

Je lui montrais l’endroit d’où venait le bruit et il a alors aperçu une ombre se déplaçant dans les hautes herbes. Il commençait à me chuchoter des choses à l’oreille, encore un signe de peur…

Mais comme je n’en avais un peu rien à faire de ce qu »il me disait, je me levais et je partais en direction d’où venait le bruit tout en parlant à Rabes qui était encore couché :

La seule vérité réside en la folie salvatrice, cruelle et mesquine. Je suis fou mais j'en suis fier car l'avantage que j'ai sur vous c'est que je le sais. Prends toi pour un érudit qui si sot pense distinguer le vrai du faux. Jamais clerc n'est digne de louange. Nous sommes tous fous et en ça vous êtes autant Yédoubé que je ne le suis. L'homme est tellement fou qu'il a décidé de tuer toute une race par maintes reprises. L'homme est tellement fou qu'il a cherché à inventer une arme capable de nous détruire. L'homme est tellement fou qu'il ne sait même pas qu'il se tue jour après jour en polluant notre univers. Et moi aussi je suis fou puisque je sais pertinemment que Tu te moques éperdument de mes belles paroles blessantes et de mes critiques assaillantes et pourtant j'ose espérer qu'un philosophe de ta trempe puisse comprendre l'intérêt de mon message.

Je venais de révéler ma personnalité, qui j’étais réellement : un envoyé Yedoubiste…

Jesenough:
L'homme n'a même pas le temps de réagir que vous le ruez de coups de pied à même le sol. Il n'en faut cependant pas beaucoup de temps avant que son ami se relève prestement pour vous menacer avec sa dague.
De même vous entendez le tenancier, une masse à la main vous demandant de quitter sa taverne au plus vite.
L'homme à la capuche n'a toujours pas bronché.

Que faites vous?
-Vous tentez de desarmer l'homme á la dague
-Vous quittez les lieux sans créer plus de tracas
-Vous tentez de plaider votre cause au tenancier
-autre idée?
Yetus, Shura:
Lorsque le géant a terminé son discours décousu et incohérent, vous vous rendez compte que vous avez perdu toutes traces de l'ombre...Mais vous pouvez entendre un rafut à l'intérieur du refuge...

Que faites vous?
-Vous partez à la recherche de l'ombre
-Vous préférez rester dehors, à l'affut
-Vous préférez dormir en paix
-Vous allez voir ce qu'il se passe à l'intérieur du refuge
-Un autre discours?

Tandis que je frappais l'homme à terre, son ami se leva et me menaca avec sa dague, pendant que le tenancier m'intimait de quitter son auberge au plus vite, saisissant une masse au passage. Que faire? Avais-je suffisament frappé l'inconnu au sol pour que celui-ci ne se releva pas?
Quoi qu'il en soit je ne pouvais partir de l'auberge comme ça, que diraient mes compagnons de voyage s'ils me voyaient sortir de la sorte! Je décidai donc de rester et d'en decoudre avec l'homme à la dague, ayant une lance je me dis alors qu'il ne pourrait peut etre pas m'atteindre, ma portée étant bien meilleure et la dague servant essentiellement aux attaques discretes.
Cependant le tenancier n'avait pas l'air du meme avis et semblait vouloir s'en méler, ais-je le temps de mettre hors d'état de nuire l'homme à la dague avant de tenter une explication avec le tenacier ou au pire de le mettre K.O. Et cet homme à la capuche qui ne disait rien, je ne sais pour quelle occulte raison il m'inquiétait...

Mais bon! Assez penser, place à l'action, je pris ma lance et tenta d'attaquer le premier homme; espérant au passage que le bruit de mon altercation ait suffisament intrigué mes compagnons de routes pour les faire entrer dans l'auberge et pourquoi pas, me donner un coup de main.

J’avançais vers l’endroit où il me semblait avoir entendu du mouvement dans les hautes herbes. Mais plus j’avançais et de moins en moins je sentais cette présence…M’étais je trompé ? Peut être qu’il n’y avait personne ici ? Rabes à coté de moi semblait autant interloquer que moi…

Donc plutôt que de chercher pour rien une personne ou une bête pendant toute la nuit, je préférais alors me remettre à ma place pour à nouveau méditer un peu…

Du bruit venait de l’auberge, sûrement que l’autre bourricot avait encore foutu le bordel. Vas falloir qu’il apprenne à réfléchir un peu, mais je sentais Rabes hésitait à intervenir.

Tu sais mon ami il y a des jours où je me demande si tous les hommes sont fait dans le même moule. On est tous fou, fou de ne pas aimer la vie; On dit que la vie qu'on nous a donnée est faite pour ça, tant de choses grâce au son on connaîtra, Notre cœur est un saphir de pick-up, on a trouvé des décibels dans notre check-up. Je te le demande, qu'est- ce qui fait brûler nos âmes ? Qu'est-ce qui fait courir les hommes ? Savons-nous vraiment, qui nous sommes ? Qu'est-ce qui fait partir les bateaux ? Qui fait voler les oiseaux ? Qui fait sourire les idiots ? Laisses les rois où ils sont et poses-toi la question…

Je me posais tranquillement contre les buissons pour sentir la douleur des épines ce qui forge un homme…

Rien? Personne? C'est suspect !

C'est sur ces mots que je revenais sur mes pas. J'étais pourtant sûr de moi, je n'avais pas rêvé, il y avait quelqu'un ici ! Yetus, même s'il ne voyait rien, devait être autant étonné que moi et il avait l'air déçu de ne pas avoir trouvé ce qu'il cherchait. C'est ainsi qu'il se lança dans une tirade philosophique à laquelle je ne prêtais que peu d'attention à son discours car mon attention était maintenant attirée par le remue ménage qui provenait de la petite bicoque.

*Mine de rien, c'est un compagnon d'aventure qui se trouve à l'intérieur. Je n'ai que faire de la récompense, seule la créature démoniaque m'intéresse ! S'il peut m'aider à parvenir à mon objectif, je dois l'aider, qui sait, j'en tirerai peut-être profit !*

C'est sur cette pensée que je me décidai à rentrer pour l'auberge pour voir ce qu'il s'y passait, la dague toujours à la main !

Jesenough:
Il faut être assez téméraire pour penser à sortir sa lance dans un endroit aussi exigü et face à un homme qui a déjà sa dague sortie du fourreau. N'étant ni particulièrement rapide, ni particulièrement chanceux, l'homme à la dague vous attaque dès qu'il vous voit tenter de prendre votre lance.

Alors que vous auriez du être poignardé sans aucune chance de parer, vous voyez un bol lui frapper sur la tête tel un projectile dangereux, coupant net son élan de vouloir vous tuer.

L'homme à la capuche ne semblait pas avoir bougé, pourtant son bol n'était plus sur la table.
-Fils de...se mit à hurler le tenancier en se dirigeant vers lui, toujours sans que l'inconnu à capuche ne bronche. Posant sa masse sur son épaule, il poursuivit:
-Dehors les fouteurs de trouble, avant que je m'occupe de votre cas!

Soudain, la porte du refuge s'ouvre!!

Que faites vous?
-Vous en profitez pour attaquer l'homme à la dague et le surprendre
-Maintenant que la porte est ouverte, c'est plus facile pour sortir
-Vous attendez de voir qui entre
-Une autre idée?

Shura:
Vous entrez dans la salle et vous voyez une scène assez étrange:
Devant vous, le tenancier tient une masse et semble en conflit avec un inconnu encapuchonné.
Au fond de la pièce, Jesenough semble aux prises avec un homme ayant une dague, mais se tenant la tête de douleur.
Tous stoppent un bref instant pour vous regarder...

Que faites vous?
-Vous vous présentez, c'est poli
-Votre ami semble en danger, vous attaquer son assaillant
-Vous attaquez le tenancier, il est plus proche de vous
-Vous vous calmez et demandez ce qui se passe ici...
-Autre idée?
Yétus:
Vos élucubrations philosophique semblent avoir porté sur le système de votre compagnon qui vous quitte pour rentrer dans le refuge..
Vous décidez donc de vous auto-flagellez en vous asseyant sur des orties, cul nu, car c'est comme ça qu'on reconnait un vrai homme, dans sa douleur et sa capacité à garder son cool même dans les moments les plus surréalistes.

C'est exactement à ce moment que vous sentez une nouvelle présence? Pas le temps d'aiguiser vos sens(ou de ramasser votre pantalon), quelque chose est juste dérrière le buisson!

Que faites vous?
-Vous êtes une pierre et les pierres ne bougent pas et n'ont pas peur de la nudité
-Vous tentez de vous lever brusquement pour effrayer cette chose
-Vous appelez à l'aide
-Une autre idée?