La bête sauvage [Yetus, Shura R, Jesenough]

J'aurais du reflechir un petit peu plus avant de sortir ma lance, on est dans un lieu etroit! Tant pis, ce qui est fait est fait. Il faudra absolument que je remercie l'homme à la capuche, mais l'ouverture subite de la porte me surpris d'abord, est-ce qu'un de mes compagnons aurait eu la présence d'esprit de venir voir ce qu'il se passait ou est-ce un autre inconnus, mes compagnons ayant préférer rester dehors, à deblaterer des aneries qui n'auraient pas lieu d'etre à NOTRE EPOQUE.

Peu importe, pas le temps de voir qui était entré, je devais neutraliser l'homme à la dague pendant qu'il était encore étourdis. Je laissa donc ma lance à sa place finalement, en effet je n'avais meme pas eu le temps de m'en saisir parfaitement, et me rua sur l'homme à la dague, éspérant que ce fut un allié qui venait de franchir la porte, et pas le géant si possible, car pour lui se battre en intérieur n'était pas chose aisée en raison de sa grande taille et de son handicap; et ce meme s'il arrivait à "sentir" les choses; cependant, il n'avait meme pas remarqué que sa "sentait la merde ici", et qu'un de ses compagnons était en difficulté!
Le perse par contre, me semblait bien plus apte à combattre en intérieur, et s'il s'avérait que ce fut lui, je ne l'oublierai pas.

Je m’étais recouché sur le buisson au calme car Rabes était parti à l’auberge pour voir qui faisait tout ce grabuge…
Moi tout cela ne m’intéressait pas et je profitais donc de ce temps seul face à moi-même pour me remémorer les paroles que mon guide yedoubiste m’a dit juste avant mon départ sur le fric et la vie. Dommage que Rabes ne soit pas là car je lui aurais bien racontait cette histoire…

J’étais tranquillement entrain de me forger le caractère en me couchant sur les épines du buisson complètement nu, quand j’ai senti une présence dans mon dos. Que faire ? Me retourner pour faire face à cette présence ou faire comme si de rien n’était ?

Me retourner aurait été une erreur car avec ma vitesse je n’aurais jamais eu le temps de le faire avant que la personne agisse….
Donc j’ai décidé d’agir avec malice :

Qui que tu es, toi derrière qui se trouve derrière moi. Sache que je suis ici pour le fric et rien d’autres donc agi comme tu veux mais saches que l’on ne pourra jamais se mettre entre le fric et un Yedoube. Tu es fou, je suis fou, nous sommes fous et je suis sûr que ta folie t’aidera à prendre la bonne décision.

J’étais sûr que ma tirade allait faire son effet….

Lorsque j'entrai dans l'auberge, je m'attendais à tout mais la scène dépassa mon imagination: en effet, on se serait cru au milieu du bataille avec des affrontements de toute part ! Tout d'abord, le tenancier était aux prises avec un homme qui étrangement était à peu près habillé de la même manière que moi et d'un autre côté, je vis mon compagnon face à un homme qui tenait une dague à la main.

Connaissant bien les dégâts que peut comettre cette arme, car j'en suis moi-même un fervent utilisateur, je voulus aller porter secours à Jesenough. Heureusement pour lui, son assaillant n'avait pas l'air en très bonne forme car il se tenait la tête entre les mains.

Je n'hésitai donc pas et prit le premier objet qui me tomba sous la main et qui se révéla être une chope pour la lancer vers la tête de cet homme d'aspect dangereux tandis que je m'approchai du patron, prêt à défendre l'inconnu si le gérant faisait usage de son arme.

*Et bien, quel changement de situation, je passe des discours de Yetus à un maximum d'action ! De quoi ne pas rouiller !! J'espère qu'il a vu que j'étais parti et qu'il ne continue pas à parler tout seul ce brave type !*

Jesenough:
Vous affrontez l'homme à la dague,et dans sa condition, il ne fait pas vraiment le poid contre vous et à votre entrainement spartiate. Alors que vous alliez portez un coup fatal à votre adversaire, un objet se brise sur votre crâne vous faisant tomber à genoux, la tête en sang...

Shura:
Vous êtes rapide comme l'éclair et vous avez le temps de prendre une choppe, la lancer vers l'adversaire de votre ami et vous dirigez vers le tenancier, dague à la main. Seulement vous êtes malchanceux et votre projectile touche Jesenough en pleine tête alors qu'il avait pris l'avantage.
Cependant cette action surprend le tenancier, qui se met à rire nerveusement...Tout ce qu'il faut pour l'inconnu à la capuche pour aggriper le bras du tenancier et le faire passer par dessus lui. Le corps gras de l'homme s'écrase avec fracas contre la table qui se brise sous son poids...

L'homme à la dague reprend ses esprits pour se rendre compte que son adversaire est au sol mais que vous êtes avec l'inconnu face à lui...Il lache son arme et s'enfuit par la porte...
L'homme à la capuche vous fixe enfin et vous demande, d'une voix rauque:
-Qui êtes vous et que faites vous ici?

Que faites vous?
-Vous vous présentez et indiquez votre but ici
-Vous vous présentez mais mentez à propos de votre présence ici
-Vous lui demandez plutôt qui il est
-Il ne vous impressionne pas, vous êtes 2 contre 1, vous l'attaquez
-Autre idée?

Yetus:
Vous sentez clairement une respiration chaude et pesante derrière votre dos. Elle est régulière et lente. Vous sentez de la bave couler le long de votre échine...lorsque la porte du refuge s'ouvre et vous entendez un homme sortir en hurlant(ce n'est pas la voix de votre compagnon). Soudain, vous entendez un bruit dans les buissons et vous sentez que la disparition a disparu...Serait-elle partie...pour suivre ce malheureux qui court dans l'obscurité?

Que faites vous?
-Vous vous élancez cul nu pour tentez de suivre cette ombre
-Vous la laisser partir, un géant aveugle et nu, c'est trop, même pour un yedoubiste
-Vous criez pour détourner l'attention
-Vous ne faites rien, vous terminez votre méditation.
-Autre idée?

Quand un homme est sorti de la taverne en criant, j’ai su que mes deux compères avaient réussi par foutre totalement le bordel….
Ces jeunes qui tapent avant de réfléchir, triste génération…

Mais en tout cas, grâce à ma tirade, j’avais réussi à effrayer la présence derrière moi, mais il fallait faire quelque chose pour cet homme quand même qui partait droit vers les hautes herbes, là où j’avais senti une présence juste avant…

Comme j’étais un peu lent, vouloir le suivre n’aurait pas été une bonne idée et je l’aurais jamais rattrapée, mais par contre en élevant un peu la voix je pense que je pourrais le tétaniser de peur vu qu’il a déjà eu peur des deux gringalets que j’ai pour coéquipier.
Donc d’un bond je me suis levé du buisson, en faisant trembler le sol au passage et je commençais à m’écrier :

Et toi petit homme…Reviens par ici un peu, j’aurais quelque chose à te dire !!! Soit tu continues ton chemin et je te garanties pas ta survie car un homme face à une bête sanglante, je ne sais pas trop mais je pense que tu ne survivrais pas longtemps…Alors que si tu viens vers moi je te garanties plus un mal de tête à m’écouter bavasser qu’une mort certaine. Et je te promets que ce n’est pas un traquenard homosexuel que j’essaie de faire. Si ça avait été le cas, je t’aurais proposé des bonbons pour te faire venir à moi. Et pour te le prouver, regardes je me remets mes vêtements…

J’espérais que mes paroles suffiront pour l’arrêter et pour pouvoir discuter avec lui. Je commence à m’ennuyer tout seul…

Tandis que je me tenais le crane, celui-ci me faisait attrocement souffrir, en effet quand on est malchanceux on l'est... Enfin bref, l'inconnus se mit à parler :

-Qui êtes vous et que faites vous ici?

Vu qu'il nous avait apporté son aide, je me dis que la moindre des choses était de se présenter :

-Je me nomme Jesenough, l'homme que voici,disais-je en montrant Shura Rabes, a pour nom Shura Rabes, nous sommes tout deux des chasseurs.

Je tentais de laisser planer un petit doute quant à nos intentions, et lui demandais de se présenter :

-J'aimerais connaitre le prénom de l'homme que je dois remercier, comment te fais-tu appeller?

En tout cas une chose était sure, c'était un bon combattant, enfin pour ce que j'en avais vu!
Je ne remerciais pas maintenant Shura, je le ferai en sortant me dis-je, en effet là ce n'était pas le moment.

Ma réaction avait été bonne dans l'idée mais dans la réalisation, ressemblait plutôt à de la précipitation. En effet, ne prenant pas le temps de viser correctement, j'avais atteint jesenough en plein visage, pas vraiment ce que je souhaitais mais ceci retourna la situation à notre avantage car l'inconnu en profita pour prendre le dessus sur le tenancier tandis que je vis l'assaillant de jesenough s'en aller en prenant les jambes à son coup. Héhé le pauvre, s'il tombe sur Yetus, il va finir assomé...par un coup de poing ou par un discours philosophique !

L'inconnu prit la parole, nous demandant de décliner identité. Je ne voulus pas lui répondre mais jesenough lui raconta tout ce que celui-ci voulait savoir. Ce coup-ci, il me sembla bien que c'était lui qui avait réagi trop vite, pas assez de prudence ! On ne se présente pas à n'importe qui, surtout quand n'importe qui ne daigne pas montrer son visage !! Moi, je ne me présente qu'à mes compagnons d'aventure et même ceux-ci n'ont pas vu mon visage !

Je fixai cet homme droit dans les yeux et il en fit de même. Ces yeux...ils ne m'étaient pas inconnus, mais ça faisait si longtemps...Je voyais dans ces yeux de la tristesse mais aussi de l'animosité ! Qui sait, peut-être que je ne fais beaucoup de fausses idées en ce moment mais je reculais quand même pour me retrouver le dos collé contre le mur avec dans ma main, ma dague, que celui-ci ne pouvait voir. Dans le même temps, je jouais le jeu en lui répondant même si je n'allais rien lui révéler me concernant.

Belle technique de combat ! Mais qu'on ne retrouve que rarement en Perse hormis chez quelques élus ! D'où viens-tu et pourquoi es tu là TOI?

J'avais particulièrement insisté sur le dernier mot mais ce qu'on apprend, quand on grandit en Perse, c'est bien qu'il faut se méfier de tout le monde !

Shura, Jesenough:
Vous regardez celui qui a le visage masqué par son capuchon. Vous pouvez entendre un petit rire:
-Alors vous êtes les chasseurs engagé par ce berger...Vous êtes pathétiques...La chasse est un art noble, pas un jeu où l'on gagne de l'argent...Je suis moi aussi un chasseur, le plus grand chasseur grec, Leonus Baltus...Et je sillone le monde à la recherche de vrais challenges à relecer, de bêtes mythiques à tuer...pour la gloire...Vous n'êtes que des amateurs et vous n'aurez aucune chance de tuer la bête face à moi.

L'homme semblait sûre de lui, il ne vous regardait même plus, et se dirigeait vers la sortie, lorsque vous entendirent un cri perçant venant de dehors...

Que faites vous?
-Vous vous dirigez vers la sortie pour voir ce qu'il se passe
-Vous n'aimez pas le ton de Baltus et vous désirez des excuses, si ce n'est des explications
-Vous restez dans le refuge et faites les poches des victimes..
-Une autre idée?

Yétus:
Vous interpeller le fuyard par l'une de vos tirades incompréhensible avec l'espoir qu'il s'arrête. Ce qu'il fait. Il se fige quelque secondes. Vous pouvez entendre sa respiration, rapide et saccadée..Quand, de nul part surgit l'ombre qui emporte l'homme dans un cri perçant. Il semblerait que vous n'ayez pas fait peur à l'ombre qui était dérrière vous...Elle aurait trouvé une meilleure proie...Vous pouvez entendre le cri du malheureux s'éloigner comme si l'ombre le trainait avec elle dans l'obscurité de la nuit.

Que faites vous?
-Vous priez pour l'âme du malheureux
-Vous priez pour l'âme de la bête
-Vous priez pour vous
-Vous en avez assez de parler et vous courez à la poursuite de l'ombre
-Vous appelez des renforts
-Une autre idée philosophe?

Leonus Baltus, c'est donc ainsi que ce nommait l'homme à la capuche; et il était chasseur..... Soudain un cri perçant, dechirant le calme ambient qui s'était installé après les propos de Leonus Baltus, me ramena de mes réveries.

La bete, pensais-je.

Je me précipitais vers la sortie, notre compagnon clairvoyant, puisqu'il arrivait à ressentir toute sorte de choses, était dehors, et peut etre qu'il avait besoin qu'on lui porte secours. Meme s'il n'avait rien fait pour me venir en aide, je me dis que me comporter de la sorte reviendrait à etre de à son niveau!

En m'approchant de la sortie, je passa près de Shura et dans un murmure le remercia; je n'oublierai pas de sitot le coup de main qu'il m'apporta, meme s'il m'avait plus blessé lui que tout les autres.

Après que Baltus se soit arrêté de parler, ce fut à mon tour d'avoir un ricanement. En effet, cet homme est connu, il n'a pas menti de ce côté là mais dans la région où j'ai grandi, ce n'est pas en bien qu'il est connu et voilà qu'il se met à nous faire la morale.

Alors qu'il prenait la direction de la sortie et passait juste à côté de moi, j'attrappai son bras avec ma main et, tout en serrant, lui dit:

Tu parles bien mais saches qu'ici, tu n'impressionnes personne; pour preuve, tu es obligé de te cacher ! Et quoi que tu dises, tu n'as toujours pas été capable d'arrêter cette bête. Alors maintenant que nous sommes sur l'affaire, tu vas avoir tout ton temps pour rentrer chez les grecs ! Renonce, tu n'es pas ici en terre conquise !

Soudain, un cri résonna jusque dans l'auberge. Je ne reconnaissais pas la voix de Yetus, ce qui me rassura en partie tant ce cri semblait être l'ultime complainte d'un condamné à mort. Renonçant à tous mes projets d'exploration de la taverne et oubliant même la présence de Baltus, je sortis précipitamment de la pièce, dague à la main, alors que jesenough me remerciait de l'aide que je lui avais apportée.

Au fait, désolé pour la blessure, le lancer n'est pas ma spécialité.

Ce furent les seuls mots que je lui adressai avant de sortir, lui sur mes talons.

Alors que je sentais que l’homme qui sortait en courant de la taverne s’était arrêté car je n’entendais plus ces bruits de pas, j’entendis comme un gros coup de vent qui emportait le malheureux à pleine vitesse qui d’un cri strident à dû même réveiller les morts enterrés sous cette plaine.

Pour ce soir j’avais assez parlé donc il fallait que j’agisse. Donc d’un pas décidé mais pas forcément rapide, je partais en direction du bruit dans les grandes herbes…
Je n’allais pas forcément vite mais comme je sentais bien les choses, j’arrivais à suivre avec difficulté le bruit, Mais jusqu’à quand….J’essayai donc en même temps de divertir cette bête :

Eh toi la bête !!! Tu te crois où pour courir comme ça…On t’a jamais appris qu’on devait se présenter quand on arrive devant des gens, et l’interdiction de courir dans les prairies tu en fais quoi !!! Si tu es une vraie bête, arrêtes et viens vers moi. On va se faire un concours qui décidera qui de nous deux et le patron de ces lieux. Viens casser des noix avec moi…

J’espérais avoir réussi à le faire ralentir pour pouvoir le rattraper…

Jesenough, Shura,vou quittez le refuge avec Baltus avec précipitation. Vous pouvez toujours entendre le cri du malheureux s'éloigner au loin comme si il était entrainé par quelque chose ou quelqu'un.
Vous pouvez voir votre compagnon Yetus marcher tranquillement(ou courir avec difficulté, c'est selon le point de vue) vers la même direction que vous, et après quelques secondes, vous le rattrapez sans problèmes.

Yetus se met alors à crier vers l'ombre:
Eh toi la bête !!! Tu te crois où pour courir comme ça…On t’a jamais appris qu’on devait se présenter quand on arrive devant des gens, et l’interdiction de courir dans les prairies tu en fais quoi !!! Si tu es une vraie bête, arrêtes et viens vers moi. On va se faire un concours qui décidera qui de nous deux et le patron de ces lieux. Viens casser des noix avec moi…

Mais apparemment cela était sans effet...Le cri semblait maintenant se perdre au loin...

Que faites vous?
-Vous continuez à courir après cette bête
-Vous préférez vous séparer pour couvrir plus de terrain
-Cela ne sert à rien, autant attendre demain matin
-Vous demandez conseil aurpès du seul professionnel du groupe, Baltus
-Une autre idée?

Une fois dehors, nous vimes Yetus qui, apparemment tentait de communiquer avec la bete tandis que celle-ci s'éloignait de plus en plus, cétait bien compréhensible......

Quoiqu'il en soit, après quelques minutes, il devint clair qu'on ne la rattrapperais pas. Tant pis pour l'incommu pensais-je.
Cependant, que faire? J'étais bien tenté de retourner à l'auberge et d'attendre le lendemain matin, pour que nous soyions tous en forme et reposés après cette "altercation" mais en meme temps, si on pouvait suivre les traces, si tentait qu'il y en aient, laissées par la bete, nous pourrions surement decouvrire sa taniere.

J'étais indécis! Mon expérience en tant que chasseur était très limité, c'est pourquoi, je me dis que demander conseil à Baltus ne serait pas une mauvaise idée. Il était cependant hors de question que ce fut moi qui le fasse; il m'avait déjà aidé, je n'allais pas recourir à lui systématiquement!
Ainsi je commençais à inspecter les alentours, pour voir s'il n'y avait pas une quelconque trace susceptible de nous aidé, espérant qu'un de mes compagnons d'aventure questionnerait Baltus.

Ma tactique pour le faire s’arrêter n’avait pas marché…
Et comme en plus je n’allais pas très vite tout le monde m’était revenu dessus. Il y avait Rabes, Jesenough et un type à capuche qui m’avait l’air prétentieux à un point qu’on aurait dit Mathius Pokorus….
LA bête nous avait lâché mais que faire…
Rabes avait l’air de se poser la question, tout comme Jesenough qui fixait l’homme à la capuche.
Mais on ne pouvait pas en rester là donc j’ai encore l’initiative dans le groupe car ils ont grandement besoin d’un chef :

La nature m’a donné un appendice nasal imposant me permettant de renifler un morceau de steak à 3 kilomètres à la ronde. Donc ce n’est pas une bête qui pue le bouc qui va m’arrêter. Mon nez, c’est un roc ! c’est un pic ! c’est un cap !que dis je c’est un pic ? C’est une péninsule ! Tous les mots sont fins quand la moustache est fine. On ne se bat pas dans l’espoir de succès, non, non c’est bien plus beau lorsque c’est inutile. Qui m’aime me suive…

Je partais donc en reniflant à la recherche de cette bête…

Baltus ne semblait attendre qu'une chose, qu'on le prenne pour guide en accédant à la moindre de ses demandes sans discussion. Je ne sais pas si c'était ce qu'il pensait réellement mais c'est ce qui se dégageait de lui. C'est pourquoi je m'étais décidé à ne pas recourir à ses services, lui qui n'a jamais fait partie de notre équipe pour arrêter la bête.

Néanmoins, je n'avais d'idée très précise de ce qu'il fallait faire, la bête s'était évanouie dans la nuit et je dois avouer que je l'avais totalement perdue sa trace. Aucun moyen de la retrouver, je commençais à me dire qu'il serait beaucoup intéressant d'attendre le lendemain pour partir à sa recherche.

Soudain, Yetus prit une nouvelle fois les choses en main et se servit de son "appendice nasal" afin de flairer la piste de la bête ! Enfin un don utile de ce géant aveugle. Il partit en suivant cette piste et je pris la décision de l'accompagner, pour affronter la bête, mais surtout afin que Yetus ne percute pas tous les arbres de la forêt !!

Vous décidez d'inspecter les lieux. Baltus vous regarde et vous lance:
-Tss..Amateurs...
Puis il vous quitte, sûrement pour suivre une autre piste...

Vous suivez Yetus et son gros nez....Vous avancer dans la plaine, le vent vous perçant les os. Cela rend l'utilisation de l'appendice nasal de Yetus plus difficile. Vous arrives vers un petit taillis où vous trouvez un chausson de la victime couvert de sang...Seriez vous sur la bonne piste...Cependant Yetus sent que quelque chose est parti à l'est...
Mais Jesenough et Shura, vous voyez des signes d'un passage de quelque chose vers l'ouest...comme si on avait tiré quelqu'un qui se débattait...

Que faites vous?
-Vous suivez le nez de Yetus et allez à l'est
-Vous préférez suivre ceux qui voient et allez à l'ouest
-Et si vous suiviez Baltus?
-Il fait trop froid, autant retourner au refuge et enquêter durant le jour
-Une autre idée?

Alors que nous avions pris la décision de suivre Yetus, Baltus ne put s'empêcher de lâcher ce mot: Amateurs.

Cette réflexion eut le don de me pousser à bout et ma réponse fut la suivante:
Et bien cher Baltus ! Si tu as une meilleure idée, ne te prive surtout pas, on ne te séquestre pas il me semble !!

Je fus ravi de constater qu'il avait d'hors et déjà choisi cette solution et partit. *Bon débarras* pensais-je. Décidément, je n'aime vraiment pas ce type !

Dans le même temps, nous continuions à suivre Yetus mais le vent doux qui se dégageait dans cette plaine semblait le déranger au plus haut point mais il poursuivait sa tâche comme si sa vie en dépendait. Toutefois, je me disais qu'il pouvait nous emmener où il voulait et que nous ne pouvions pas poursuivre cette piste sans alternative tangible !

Jusqu'au moment au nous avons retrouvé un des chaussons de la victime de la bête:
*Rien à en tirer, la qualité est mauvaise. De plus, personne n'achètera un seul chausson !*
Yetus, lui, renifla le chausson et changea totalement de direction. Cette décision me sembla étrange et je regardai tout autour de moi alors que le géant s'éloignait.

A cet instant, je vis des traces qui partaient dans une direction fondamentalement opposée. Ces traces m'intriguaient. J'arrêtai alors jesenough en le retenant par le bras et lui montrai ma découverte. Finalement, je lui montrai Yetus et son nez bouché d'un côté puis ces pas qui allaient de l'autre côté.

Ma décision était prise et j'eus seulement le temps d'hurler:

Et bien moi, je prends ce chemin là ! Je pense être sur une bonne piste. Yetus, jesenough, libre à vous de me suivre, sinon, à plus tard...ou pas...

Après que Baltus nous eut quitté, un choix s'offrait à moi, suivre Shura et les traces que nous avions aperçu ou un géant aveugle qui prétendait avoir le flair d'un animal.....

Non pas que je n'avais pas confiance en Yetus, mais Shura me semblait plus fiable et ces traces, je pouvais les voir, c'était du concret contrairement à l'odeur que l'aveugle tentait de suivre.

Je décida donc de prendre vers l'est avec Shura et laissa Yetus suivre sa piste à l'aide de sa péninsule lui faisant office de nez; après tout, s'il voulait que ce fut le surnom de son appendice nasal pourquoi pas!

Je t'accompagnes Shura, ces traces m'inspirent plus que l'odorat du géant.

Ainsi je lui emboitais le pas et nous partimes vers l'est, laissant notre compagnon devant un choix, nous suivre ou se fier à son odorat.

Le vent glacial qui soufflait cette nuit m’empêchait de pouvoir bien sentir tout, mais cela n’empêche que je suivais parfaitement les traces du monstre jusqu’à ce qu’on retrouve une chaussure de l’homme emporté…J’ai reconnu que c’était une chaussure à l’odeur de pied qui émanait de celle ci.

C’est à ce moment que j’ai eu une idée…Depuis le début je tirais le groupe vers le haut et vers l’avant. Les autres ne faisaient rien à part me suivre, donc j’ai décidais de les faire travailler un peu…
Je leur fis croire que mon flair avait beaucoup de mal par ce temps pour les faire douter de moi et cela ne manqua pas puisque dès qu’ils eurent la possibilité de me lâcher, ils le firent sans se poser de questions…

J’étais en fin tout seul à la recherche de cette bête car j’étais sûr de moi, cette odeur était celle d’une bête alors que celle que suivait les deux autres était celle d’un homme il me semblait….

Jesenough, Shura:
Vous suiviez tant bien que mal la piste qui s'offrait à vous...Après quelques minutes, vous vous rendez compte que vous vous dirigez vers le bord du plateau et un précipice.
Soit votre proie a sauté dans le vide, soit elle s'est accroché à la falaise...

Que faites vous?
-Vous rebroussez chemin pour tenter de retrouver Yetus
-Vous descendez la paroi pour tenter de trouver des indices
-Vous restez sur le rebord et tentez de trouver des indices

Yetus:
Vous continuez à suivre votre flair. Par chance voua avancez avec le vent, donc la bête ne peut pas vous sentir..
Vous marchez quelques instants lorsqu'il vous semble que vous entendez du bruit derrière vous...

Que faites vous?
-Vous continuez à avancer en attendant que votre poursuivant fasse le premier pas
-Vous tentez de le semer
-Vous vous retournez pour le confronter
-Vous vous retournez brusquement pour l'attaquer
-Vous pêtez pour lui faire peur

J’étais donc tout seul maintenant après avoir gentiment été lâché par les deux zigotos…
J’avançais toujours sûr de moi et au bout de quelques bornes avalés à la vitesse d’un escargot, j’entendis un bruit dans mon dos.
Encore dans mon dos…Je vais finir par croire qu’il veut me tendre un traquenard homosexuelle. Mais si tel est le cas faudrait le comprendre, comment résister à un beau mâle comme moi….

Mais en tout cas il fallait que je fasse quelque chose et pas parler de tout et de rien car ça n’avais pas marcher la fois d’avant. Donc deux solutions s’imposaient à moi : continuez comme si de rien n’était ou me retourner pour le surprendre.

J’en avais marre de faire comme si de rien n’était donc je décidais de faire face pour la première fois dans cette quête au danger. D’un geste rapide je me retournais mais c’est à ce moment là que les fayots du midi dans l’auberge avant de partir, on commençait à faire effet….

Donc au lieu de me retourner normalement, j’attaqua directement la personne dans mon dos par un « Venkipu rotatif à double tranchant » qui terrasserait même un ours en hibernation….

J’espérais ne pas avoir fait fuir quand même la bête…

Nous avancions, jesenough et moi, en suivant les traces qui conduisaient dans un coin plus sombre de la forêt. Les traces étaient toujours présentes, nous confortant dans notre idée, jusqu'à ce que nous arrivions à une falaise. Nous nous approchons alors du rebord de la falaise .

*Plus aucune trace et en fait, c'est normal tout ça.* pensais-je. Cela me confortait dans mon idée, je n'en avais encore parlé à personne, mais je supposais que si cette bête pouvait être aussi furtive, elle devait être capable de voler. J'en étais maintenant quasiment sûr.

Il était hors de question que je propose à jesenough de faire demi-tour mais si je voulais qu'il continue avec moi le long de la falaise, j'étais obligé de lui faire part de mes pensées, sans quoi il me prendrait pour un fou.

Tu ne sais rien de moi car je suis quelqu'un de mystérieux, mais malgré le fait que je ne sois pas un chasseur depuis très longtemps, j'ai pû vérifier que souvent mes hypothèses étaient bonnes. Ainsi, je souhaite que nous continuions à longer cette falaise pour voir si nous pouvons nous rapprocher de la bête. Pourquoi me demanderas-tu ! Et bien je ne l'ai révélé à personne jusque là, mais selon moi, cette bête est capable de voler. Cette hypothèse peut te sembler farfelue, mais pour moi, tout est cohérent !

Je regardai ensuite à gauche puis à droite afin de voir vers quel côté j'allais partir. Partir sur la gauche me conduirai vers une montagne que je pouvais voir d'ici. C'est pourquoi je partai alors sur la droite, en scrutant chaque recoin à la recherche d'un indice de la présence de la bête en espérant que jesenough me suivrai.

Cette bete volerait?!? J'étais assez surpris, je ne pensais pas que l'on avait assez d'indices pour tirer une telle conclusion mais bon....Pourquoi pas.

Cependant, je devais bien reconnaitre que le fait que les traces que l'on ait suivis s'arretent devant cette falaise me dérangeait au plus au point. Que faire? Demi tour, hors de question. Shura sembla décider à partir vers la droite, surement en raison de la montagne que l'on pouvait voir se profiler à notre gauche.

Attends, je ne sais pas si la bete vole ou pas, mais si c'est le cas, ne crois-tu pas plus cohérent de nous rendre sur cette montagne que l'on peut voir au loin; en effet, si j'étais une créature volant, je m'installerais en hauteur pour ne pas etre déranger ni inquiété d'un éventuel danger, comme par exemple des chasseurs venus pour me tuer....

Ainsi, attendant sa réponse, je commença tout de meme à m'orienter vers la gauche.