Les Sables de Karnak [Hannibal, Ben Efcémès]

Les Sables de Karnak [Hannibal,Ben Efcémès]

Depuis que je suis arrivé à Alexandrie, et que j'ai appris la nouvelle concernant la destruction totale de Carthage, je broie du noir. Rien que d'entendre une personne parler en latin, une envie de vomir me vient soudainement. Mes amis m'ont proposé d'aller me reposer en Nubie, je ne refusa pas. Le voyage serait long, mais arrivé la bas je serai tranquille, et je ne serais pas déranger par tous ces romains qui rôdent à Alexandrie. Je partis donc le lendemain, seul à cheval, le long du Nil. Ma première étape fut Memphis, après trois jours de voyage. L'étape ne durai qu'un jour, le temps de se ravitailler pour la traversée de la Moyenne Egypte, zone dangereuse remplie de bandits et de nomades sanglants. Le voyage se passa bien, et j'arrivais à ma deuxième étape, Karnak. A quelques lieues de la ville, je commencais à m'étonner que je n'eus croisé aucun égyptien; je compris que quelque chose n'allait pas. En effet, arrivé au porte de la ville, celle ci était déserte et en ruine! Le vent soufflait fort, et levait en tourbillon le sable. Le ciel était rempli de nuage gris. On aurait dit qu'un mauvaise esprit hantait cette ville. Avant de rentrer dans la cité abandonnée, je fit une prière, histoire de me rassurer. Je traversai donc la ville, quand tout d'un coups, j'aperçus une ombre dans le coin d'une ruelle. Inquiété, je sortis mon glaive et m'engagea dans cette ruelle. J'entrevus un ombre encore une fois, puis je cria:
"Qui est la? Sortez de votre cachette ou c'est moi qui vient vous chercher!"

J'avais décidé d'aller faire un tour en Haute-Egypte, a Karnak. J'avais envie de prendre un peu de bon-temps. J'ai été accueilli a Athènes par un bateau phénicien qui se rendait en Egypte, moyennant quelques stateres. Le voyage fut paisible. J'arrivais enfin a karnak après quelques jours de marche, cette ville m'avait été conseillé par le phénicien. Je me promenais dans les étalages. Il n'y avais pas grand chose d'intéréssant, un moment, j'entendis un cri. Un homme venait de voler un enfant, je me précipita sur cet homme, et lui trancha la gorge. En Remerciement, la dame m'offrit l'hospitalité pour la nuit. mais avant de me rendre dans sa demeure je me promenais encore un peu dans la ville a présent vidée, lorsque soudain au coin d'une ruelle j'entendis une voix :
"Qui est la? Sortez de votre cachette ou c'est moi qui vient vous chercher!"

"ET toi qui est tu ???? montres-toi d'abord sinon c'est moi qui te tues !!!" lui répondis-je.

Après ma mise en garde, j'entendis un bruit puis d'un coup une voix:
"ET toi qui est tu ???? Montres-toi d'abord sinon c'est moi qui te tues !!!"
Un homme me menaçait, je n'allais pas me laisser faire. J'avança sur quelques mètres pour me rendre plus visible, à pied (j'avais accroché mon cheval à l'entrée de la ville mais il avait disparu, sa bride le retenant arraché). J'aperçu alors un homme, de taille moyenne, en armure athénien, un glaive ensanglanté à la main. Je dis alors:
"Tiens, qu'est ce qu'un athénien fait dans une ville quasi déserte, avec un glaive ensanglanté à la main?"
Son regard était noir, plein de haine, et son visage crispé. Le voyant si froid, je serra fort mon glaive dans ma main, pour riposter plus facilement en cas d'attaque, qui j'espère n'aura pas lieu.